Il n'est pas dans mes habitudes d'utiliser ce blog pour raconter les aventures palpitantes de mon quotidien mais j'ai décidé de faire une exception à la règle pour narrer une soirée récente dont quelques illustres jouebeurs (moi aussi je trouve l'expression kitschissime mais j'assume) étaient partie prenante.
Lundi dernier, jour béni des dieux du RTT, ma stagiaire préférée (alias Ptitetsu alias la Diablesse) me fixait rendez vous à 18h sur une place parisienne. Comme ce lundi était également le jour de mon anniversaire, je me doutais bien que son invitation pouvait avoir un rapport avec ledit événement. Ptitetsu avait choisi dans le quartier un café ultraselect et confortable du nom des Editeurs pour faire un clin d'oeil à mes velleités littéraires. Nous bûmes du cidre et du jus d'abricot puisque le lieu se prêtait à merveille à ce type de breuvages et à l'utilisation du passé simple. L'instant était délicieux mais ceci n'est pas en soi une information puisqu'il est, je vous le confie, absolument impossible de passer un moment désagréable en sa compagnie.
Après quelques temps, Ptitetsu m'informa qu'il était temps de quitter les lieux pour ce qui semblait être la suite du programme. De retour sur la place où nous nous étions retrouvés, Ptitetsu héla un taxi dans lequel nous nous engouffrâmes. A l'intérieur, la miss, qui agissait visiblement selon un plan scientifiquement établi, me banda les yeux et confia par écrit au chauffeur les indications concernant notre destination. Quelques instants plus tard, mon portable retentit. A l'autre bout du sans fil, un ami psychiatre m'interrogeait déjà (waou le timing !) sur les conséquences psychologiques de cet enlèvement dont il semblait être très bien informé. Je pus assez vite le rassurer : ma ravisseuse était ravissante et j'étais ravi de mes conditions de détention (notez dans cette phrase l'habile répétition).
Après quelques minutes de taxi, nous nous arretâmes dans un secteur que je présumais pouvoir être l'Ouest parisien mais qui se trouva finalement être le Marais (c'est dire si j'étais précisément désorienté). Ma jolie geôlière me conduisit encore sur quelques dizaines de mètres avant de me propulser dans un immeuble puis dans un ascenseur qui, je dois l'avouer, ne me laissait que très peu présager l'échafaud.
Arrivé à destination, on me défit de mon bandeau et je découvris héberlué une vingtaine de personnes qui n'étaient autre que mes amis les plus proches. Abasourdi par l'émotion, je ne reconnus que difficilement la célébrissime Joumana qui me faisait également l'honneur de sa présence (non sans avoir préalablement décliné moultes invitations en Mojitanie pour mieux brouiller les pistes et ménager la surprise). Egalement contactés par les commanditaires de l'anniversaire surprise, Miss Zelia et son fameux Geek débarquèrent bientôt et se joignirent joyeusement à la fête.
Le reste ne fut que bonheur, émotion, joie, conversation fines et pétillantes, mots d'esprit et connivence.
En gros : le top du top qui déchire sa mère (épisiotomie).
Pa pudeur et décence, je ne rentrerai pas dans les détails de la soirée mais pour faire court, c'était très très très très bien (il faut dire que j'ai les amis les plus classes de la terre). Je n'aborderai qu'allusivement le Ipod Mini que ces gens définitivement sympathiques et généreux crurent bon de m'offrir (en semaine 41 je précise du fait de la rupture de stock) mais j'insisterai seulement sur un point : messieurs-dames mes amis, je vous aime.