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Sarkozy officiellement candidat

Dans un entretien accordée à 6 journalistes diffusée demain dans 60 titres de la presse quotidenne régionale et déjà en ligne sur liberation.fr, Nicolas Sarkozy annonce officiellement sa candidature à l'élection présidentielle. Petite tentative de décryptage d'une interview-discours entre bon sens populaire, volontarisme verbal, pompage à gauche et lyrisme : un bonheur !


Etes-vous candidat à l'élection présidentielle ?
Ma réponse est oui.(J'avais un peur que tu te démotives et que tu n’y ailles pas mais me voilà rassuré. En plus tu es directement candidat à l'élection présidentielle et pas à l'investiture UMP, c'est dire si tu es motivé)

Pourquoi ?
C'est une décision mûrement réfléchie. (Oui depuis le temps que tu y penses, le minimum était d’y réfléchir un peu.) A titre personnel, elle n'était pas évidente. (Genre tu as failli ne pas y aller ? ) Cette décision m'engage ; c'est le choix d'une vie. C'est une lourde responsabilité vis-à-vis des Français auxquels je demande de me faire confiance. Je me sens la force, l'énergie et l'envie de proposer une autre vision de la France. (Et sinon, tu as aussi un grand sens de l’organisation et un goût du travail en équipe ? «Le CV pour les Nuls » est définitivement un best seller) J’ai l'ambition de créer une nouvelle relation avec les Français qui repose sur deux mots : confiance et respect, confiance en la parole donnée et respect de chaque Français pris individuellement. (Je chipote mais c’est pas un brin redondant « chaque Français pris individuellement ». Bon, au moins, on saisit bien ton goût pour l’indidualisme et c'est bien l'essentiel)

Quel contenu donnez-vous à cette nouvelle relation ?
Faire de la France le pays où «tout peut devenir possible». (J’entend d’ici la voix des Français s’élever au dessus du pays, tous ces prieurs d’Angelus de Millet se redresser pour communier ensemble à la bonne nouvelle et unir leurs félicités nouvelles dans un vibrant « Désormais, tout est possible ! » J’en frissonne d’émotion.) Et cela pour tout le monde, mais d'abord pour ceux qui ont connu des épreuves, se sentent fragiles ou qui pensent que «rien n'est jamais pour eux». (Oh je l’entend d’ici la voix du Français qui bougonne un « rien n’est jamais pour moi » et que personne n’écoute jamais. Heureusement que tu es là pour lui prêter ton oreille attentive et/ou ton épaule secourable.) Quand tout sera redevenu possible, (quand tu nous auras permis de retrouver le bonheur originel et que tous les hommes seront redevenus frères ?) quand la promotion sociale, le droit à la propriété, une meilleure école pour ses enfants (pas pour tous, juste pour les miens, faut pas pousser) un meilleur salaire pour soi (Pour les autres, on verra plus tard, moi d’abord), une réelle égalité entre hommes et femmes, seront des objectifs réalisables pour chacun, alors les Français retrouveront le goût de vivre ensemble (Oh ben même le goût de vivre carrément). Et la nation française sera à nouveau un exemple pour le monde. (Il va être content, le Monde, on lui manquait comme exemple)

Pourquoi maintenant cette annonce de candidature ?
Je m'étais engagé auprès du président de la République à ce que 2006 soit consacré au travail gouvernemental et que la campagne ne démarre qu'en fin d'année. J'ai respecté mon engagement. (Youpi, tu y arrives donc parfois) Dans cette campagne je dirai tout avant afin de pouvoir tout faire après. (Le slogan pour les Nuls Volume 2 ?) Notre démocratie a besoin de franchise, d'honnêteté, de vérité. (et de transparence, de sincérité, de probité, d’intégrité et d’un dictionnaire de synonymes plus épais ?)

Avez-vous fixé un terme à votre présence au gouvernement ?
Il est trop tôt pour répondre parce que ma famille politique n'a pas encore décidé de me soutenir. En tout état de cause, je ne serai plus ministre au moment de l'élection: en cela je serai le premier à m'imposer cette règle contraignante.

Vous êtes en pré-campagne depuis des années. Qu'est-ce qui va changer désormais ?
Depuis des années, j'ai la même volonté de renouveler le débat public. Je vais maintenant m'adresser à tous les Français, sans exception. Je pense entre autres aux catégories de la population auxquelles nous n'avons pas assez parlé : aux fonctionnaires, aux Français les plus récents, aux femmes, aux jeunes, à ceux qui n'ont plus d'espoir. (Oh oui, Nicolas, parle moi et redonne moi l’espoir !) Je vais leur parler de la France et de leur avenir. (C’est touchant mais on va s’organiser comment ? Tu passes à la maison et on discute de mon avenir au coin du feu ? En fait, tu as un délicieux côté Père Castor quand tu proposes de me parler de la France, toi qui a tant à m’apprendre à son sujet) J'appelle la droite républicaine et le centre à s'ouvrir aux idées nouvelles afin que tous les Français puissent se reconnaître en nous.

Votre programme sera-t-il UMP ?
Lionel Jospin avait dit, en 2002, que son programme n'était pas socialiste. L'électorat socialiste l'a «compris». Il n'a pas voté pour lui. Qu'on ne compte pas sur moi pour tenir un discours qui ne soit pas fidèle aux valeurs de la droite et du centre. J'aime mon pays, je crois aux vertus du travail, du mérite, de la récompense et de l'effort. Mais je ne suis pas un conservateur car je crois au mouvement. L'ordre n'est acceptable que s'il est en mouvement. L'ordre juste, c'est juste de l'ordre. (Et on remercie vivement le strauss-kahnien Jean-Christophe Cambaldelis pour la formule) Je veux que l'avenir redevienne une promesse et cesse d'être une menace. (Tiens, comme le sociologue Alain Mergier dans L’Hebdo du Parti Socialiste de septembre 2006. Gaffe, tu vas finir par passer pour un des leurs, à force de les citer) Les Français attendent des raisons d'espérer. Il n'y a de fatalité que pour ceux qui renoncent. (Dans ton discours du 28 novembre 2004 au Bourget, tu promettais d’ « expliquer sans relâche qu’il n’y a de fatalité que pour celui qui a choisi de renoncer», tu t’y tiens, c’est bien. Tu devrais le faire breveter comme proverbe, ça sonne bien et ça ne mange pas de pain.) Je n'en serai jamais.

Le mot rupture fait-il encore partie du vocabulaire de Nicolas Sarkozy ?
Oui car je veux rompre avec une façon de faire de la politique. Rompre, ce n'est pas la crise. (C’est ce que disait C.S pour dédramatiser son voyage à New York ?)A ceux qui voudraient m'appeler à la continuité, je pose la question : êtes-vous sûrs d'être en harmonie avec les Français ? Je veux rompre avec l'idée que l'on peut travailler moins et gagner plus (on n’aura plus le droit de le penser ou juste de l’exprimer ?) , qu'en accueillant tout le monde (Pas bête l’idée de dire « tout le monde » plutôt que ceux qui le souhaitent, c’est tellement impressionnant l’image de toute la population mondiale qui frappe à la porte de la France. Remarque, à force d’être exemplaire aux yeux du monde, ca nous pend au nez) on peut intégrer convenablement (et en accueillant « un certain nombre » de personnes ca devient jouable un peu ou bien on les laisse juste mourir ?), qu'on démocratise l'enseignement en abaissant le niveau des diplômes (et que manger gras protège du cholestérol, et que le tabac prolge l’espérance de vie ? Quelle courage tu as d’oser ce genre de rupture idéologique). A mon poste de ministre, j'ai profondément changé les choses. Je veux remettre la société française en mouvement. (Bizarrement, quand je t’entends dire ça, je pense à la phrase adressé à un de ses opposants par un politicien auquel les mauvaises langues t’associent souvent : "je vais te faire courir, moi !" Et bizarrement encore, ça me fait un peu peur.)

Ségolène Royal n'incarne-t-elle pas mieux cette rupture ?
Le PS a choisi l'immobilisme. Je veux incarner le mouvement. Dans un monde qui bouge si vite qui peut penser que l'on peut demeurer immobile. Je veux une rupture tranquille.(Spéciale dédicace à François Mitterrand. Dis, Nicolas, tu es sûr que ton programme n’est pas socialiste ?)  Cela fait quatre ans et demi que je gère la sécurité de la France. Cela demande beaucoup d'expérience et de maîtrise. Je veux les mettre au service de la France. (Et ton dynamisme et ta motivation tu veux les mettre au service de l’entreprise ? Sérieux, là, Nico, ça se voit que tu pompes « Le CV pour les Nuls »)

Quelle rupture incarnez-vous par rapport à Jacques Chirac ?
On peut être fidèle à son histoire, fier de son bilan et proposer pour les cinq années à venir un autre chemin. Je souhaite un président responsable et des contre-pouvoirs plus forts. Imaginer l'avenir et l'incarner c'est désormais ma mission.

On vous dit atlantiste, communautariste et libéral...
On dit tant de choses fausses et caricaturales ! Communautariste ? C'est un message. Je n'accepte pas qu'on importe des usages et des coutumes non conformes à nos valeurs républicaines. Atlantiste ? On est d'autant plus indépendant qu'on est amis. Libéral ? Cela serait réducteur. Je crois en la liberté.(Celle du faible ou celle du fort ?) Mais je ne suis pas un idéologue. Et je pense que l'Etat et les services publics ne doivent pas être condamnés à l'impuissance. Ils ont tous leur rôle dans la société moderne que je veux bâtir.

Le PS est désormais en ordre de marche derrière sa candidate. A l'UMP, vous en êtes loin
Rarement la famille politique que je préside n'a été aussi rassemblée (Chirac-Chaban, Chirac-Giscard, Chirac-Balladur, Sarkozy-MAM… Une autre manière de dire était « la famille politique que je préside a rarement été tellement moins divisée). Je n'y considère personne comme un adversaire .(Comme une cible alors, une proie, une victime ?)

Ce qui n'empêche pas des velléités.
Ce ne sont pas des velléités, ce sont des talents. Je les prends en compte car toutes les ambitions sont légitimes.

Jacques Chirac a eu 74 ans hier. Que lui souhaitez-vous ?
D'être heureux. (Et de reposer en paix).

Bricolé par Vinzzz, à 23:50 dans la rubrique "En vrac".



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