Depuis quelques mois est arrivée sur le marché français, enfin, plus précisément, depuis quelques mois est arrivée assez régulièrement dans mon frigo une boisson alcoolisée citronnée à base de bière et de vodka que, pour des raisons de tcht tcht pas de marque, nous appelerons Quebec Wet. Le délicieux breuvage se déguste frais ou, mieux, glacé et rappelle curieusement une autre boisson venue du plus loin de mon enfance : Quebec Wet ne ressemble pas à de l'alcool, n'a pas le goût de l'alcool mais c'est quand même de l'alcool.
La boisson fourbe fait partie de la famille des premix (alors que l'autre, dont je partageais rituellement une bouteille avec ma petite soeur chez mes grands parents le dimanche pour l'apéro faisait partie de la famille de ma mère). Les premix sont cette géniale trouvaille marketing qui permet d'accrocher à l'alcool de nouveaux consommateurs, plus jeunes, en inventant de nouveaux cocktails acidulés et super funky, ou en ressuscitant des boissons anisées un peu ringardes dans des conditionnements plus pratiques. Genial pour glisser sa bouteille de ricard dans son sac à main, c'est l'acoolisme mondain à la portée de tous !
Pour en avoir le coeur net, j'ai fait un test en regoûtant la boisson citronnée de mon enfance : eh bien, elle a parfaitement le même goût que le Quebec Wet, et sans alcool bien sûr. C'en est donc fini du risque d'addiction à la boisson pétillante ; j'opte radicalement pour la boisson d'antan : Quebec Wet, je ne boirai plus de ton eau (à 5 °).