Vous rêvez d'une Europe vous? 

De toute manière, il serait difficile de faire machine arrière... Donc, autant aller de l'avant, mais dans le bon sens :-)

Effectivement, ne pas faire machine arrière, mais prendre une autre direction. C'est en reffusant le oui et le non à une proposition que l'on trouve des alternatives...

Choisir le "non" ne changerait rien au statut de l'Europe actuelle, c'est donc qiuelque part la meilleure solution...

Par contre, opter pour le "oui" nous mènerait tôt ou tard à de graves problèmes...

Ce ne sont pas de frontières dont je rêve mais de peuples qui pourraient décider que leurs valeurs communes (pas celles de la constitution giscard) peuvent fonder un projet humaniste, universaliste, au-delà des notions même de pays ou de continents.
Peut être qu'il faudra lui trouver un autre nom pour éviter que la définition géographique habituelle de l'Europe n'empêche des peuples extérieurs à la région de rejoindre l'ensemble au nom du très sarkozien "Si le Brésil était en Europe ça se saurait". Et si on considérait que l'Europe c'était d'abord des valeurs ?

En effet, une Europe dont le seul but serait la paix et l'expansion culturelle serait idéale... Mais un peu utopiste... (On peut toujours espérer! Mais nous ne serons plus là pour le voir...)

C'est bien vrai, les peuples pourraient décider de leurs valeurs communes. Auquel cas plus besoin de frontières, surtout pas celles de l'Europe qui n'ont de sens que dans les logiques des puissants.;; les "espagnols" sont ils plus proches des "suédois" que des "marocains" ? les "catalans" sont ils plus proches des "basques" que des "narbonnais" ?

Si ces frontières existent, elles ne sont que le fruit des guerres meurtrières jouées en haut lieu sur une planisphère, de tractations financières au profit des souverains et de leur entourage, de sombres stratégies diplomatiques, etc.

Ces frontières ont pour conséquence nullement la protection des gentils envers d'hypothétiques méchants mais nous construisent des enclos à l'intérieur desquels tel du bétail on nous surveille et nous fait engraisser. Ces frontières sont l'alibi à un déploiement sécuritaire et militaire disproportionné, et mènent au mépris honteux de la dignité humaine de celles et ceux qui y sont repoussé-es. Les frontières de l'Europe ne valent pas mieux que celle de la France ou celles de l'ancien URSS : jeunes et anciens, "européens" et "étrangers" nous devons les combattre !