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Truc d'avant - Truc d'après
La jungle du Livre


Le rachat d'Editis (qui controle, entre autres, les éditeurs de manuels scolaires Nathan, Bordas et Retz) par le groupe Wendel, dirigé par Ernest-Antoine Seillière, suscite l'inquiétude d'une partie du monde enseignant, où certains craignent une "mainmise idéologique patronale" sur le contenu des manuels scolaires.

Une vive inquiétude est notamment perceptible chez les professeurs de sciences économiques, qui se sentent depuis plusieurs mois attaqués par "la ligne extrêmement offensive" du Medef à leur égard, déclare à l'AFP Christian Laval, enseignant adhérent de la FSU et auteur de l'ouvrage "l'Ecole n'est pas une entreprise" (La Découverte).

En janvier dernier, le ministre de l'Economie Francis Mer, ancien membre du Medef, avait critiqué publiquement les manuels scolaires d'économie, accusés de dispenser des cours de "marxisme".

"Lorsqu'on voit que le représentant emblématique de ce courant très agressif, M. Seillière, va prendre le contrôle de vénérables maisons d'édition, nous avons toutes les raisons de nous inquiéter", ajoute M. Laval qui craint "la volonté idéologique affichée de contrôle et d'intervention sur l'enseignement et les contenus".

"On ne peut pas s'interdire de penser que cette mainmise pourrait être plus large que sur les seuls manuels d'économie", explique à l'AFP Daniel Rallet, secrétaire national du Snes, principal syndicat d'enseignants dans le secondaire. Lui aussi critique la volonté d'enseigner "l'esprit d'entreprise" aux élèves, en faisant uniquement intervenir des "patrons", jamais "les autres partenaires" de l'entreprise que sont "les salariés, les consommateurs ou les usagers".

"On est tout à fait d'accord pour enseigner l'entreprise comme objet d'étude mais pas de développer chez les élèves une idéologie basée uniquement sur la compétition. A notre avis, ce qu'on doit enseigner, c'est autre chose, la solidarité, la justice", estime Daniel Rallet, en se déclarant scandalisé d'avoir entendu à l'automne 2003 un entrepreneur déclarer qu'il était "un nouveau hussard de la République".


 

Bricolé par Vinzzz, à 15:23 dans la rubrique "Visuels".

Commentaires :

  ImpasseSud
ImpasseSud
31-05-04
à 16:06

Un changement d'orientation politique est toujours suivi par un révisionnisme des livres propres à l'enseignement (et même des encyclopédies). Et pas seulement au niveau universitaire où les étudiants sont capables de déceler les failles, de faire des différences, mais aussi dans le primaire, ou, à mon point de vue, l'impact est beaucoup plus fort et plus dangereux s'il est mal dirigé. J'ai hérité de vieux bouquins de grammaire datant des années 30 : toutes les phrases proposées pour les exercices sont empreintes d'un esprit républicain à morale chrétienne avec le sens du devoir. Il s'agissait d'une éducation fortement dirigée, mais pas nocive. Mais qu'en sera-t-il aujourd'hui où les seules valeurs que l'on propose sont la richesse et l'argent?
En Italie, Berlusconi et son gouvernement qui suit à la lettre ses diktats, fait exactement la même chose, supprimant des morceaux de programme (comme la théorie de l'évolution, par exemple, qui a ensuite été réintroduite suite à une pétition des intellectuels et des enseignants). Et à tous les niveaux, si on ne suit pas la tendance en cours, on a vite fait d'être taxé de "communiste", le communisme étant désormais cité comme la source de tous nos maux économiques.
Les professeurs ont bien raison de s'alarmer.
Répondre à ce commentaire

  sarah-k
sarah-k
31-05-04
à 17:29

Arghhhhhhh!

Il fait peur ce baron!
D'après Libé, il n'est pas un grand féru de lecture.........bouh les cornes!
Répondre à ce commentaire

  Vinzzz
Vinzzz
01-06-04
à 14:04

S'alarmer

Ce n'est effectivement pas très rassurant de voir le marché de l'édition de manuels scolaires partagés entre le groupe Lagardère (les marchands d'armes) et Wendel (l'arme des marchands). Cela dit le groupe Vivendi qui détenait précédemment Editis ne portait pas tellement plus des valeurs d'humanisme. il faut donc miser sur les enseignants pour faire la part des choses dans les nouveaux manuels et pourquyoi pas même s'appuyer sur lé réécriture du monde que ne manqueront pas d'imposer Seillière et ses sbires. Après tout c'est un bon exercice pour les élèves que d'apprendre à décrypter les tentatives de manipulation des tenants du marché tout puissant. Il risque d'y avoir de quoi faire.
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